Depuis la première procédure d'augmentation fessière en 1973, de nombreuses approches chirurgicales ont été développées pour répondre aux demandes de plus en plus nombreuses des patients.
Au cours des dix dernières années, en raison de la demande croissante de procédures mini-invasives, l'AH macromoléculaire est devenu une alternative intéressante à la greffe de graisse autologue et aux implants, qui sont les techniques chirurgicales les plus couramment utilisées dans ce domaine.
En effet, les résultats de l'AH macromoléculaire constituent la meilleure option pour les patients qui n'ont pas de graisse à transférer ou qui ont besoin de petits volumes, de peu de contours ou de correction de défauts. De plus, cette technique est principalement indiquée chez les patients qui ne veulent pas subir d'intervention chirurgicale.
Sur le plan clinique, il a été démontré que le produit de comblement à base d'HA macromoléculaire s'intègre dans le tissu adipeux fessier et est mieux adapté aux caractéristiques anatomiques et biologiques du fessier. En outre, ce biomatériau offre un effet lifting optimal sur la peau. Ainsi, il est possible d'obtenir un bon résultat même lors d'un traitement en cabinet, avec un traumatisme minimal, un faible risque d'EI, un temps de récupération court et des résultats réversibles et sur mesure.
Néanmoins, nous devons tenir compte de ses deux principaux inconvénients : L'AH macromoléculaire est un produit de comblement non permanent, et son coût peut être élevé pour certains patients.
En outre, au cours de mes neuf années d'expérience, j'ai effectué plus de 3 700 traitements entre Dubaï, Milan et Rome. De mon point de vue, cette procédure n'est pas aussi simple qu'elle en a l'air car elle implique la connaissance de quelques concepts clés pour obtenir des résultats sûrs et efficaces.
Tout d'abord, la sélection des patients doit être observée du point de vue des paramètres chirurgicaux, en évitant ceux qui présentent une laxité cutanée importante, des vergetures et/ou une répartition de la cellulite. Ensuite, une connaissance anatomique avancée de la zone est obligatoire afin d'éviter l'injection/l'endommagement/la compression des vaisseaux fessiers et des plexus nerveux. D'un point de vue esthétique, l'évaluation de la forme des fesses et de la qualité de la peau est essentielle.
Enfin, la technique est la pierre angulaire pour obtenir des résultats parfaits, sûrs et durables. Il est impératif d'injecter dans la couche de graisse sous-cutanée profonde, toujours au-dessus du muscle, et d'éviter le tiers inférieur de la fesse pour minimiser le risque d'EI et de réabsorption rapide du produit.
De plus, je recommande un volume total maximum d'injection de 150 cc par séance. Pour les volumes plus importants, je préfère répartir la quantité totale en deux séances ou plus, à un mois d'intervalle, ce qui nous permet de réduire les risques d'inflammation et d'obtenir les meilleurs résultats.
Avant de commencer, nous devons détecter les éventuels traitements antérieurs du patient avec d'autres produits de comblement, ou les maladies présentes et passées qui, dans certains cas, pourraient représenter des critères d'exclusion.
L'évaluation du patient doit être effectuée en position debout pour évaluer la forme et la qualité de la peau sous l'effet de la gravité et marquer les zones à traiter, y compris la zone de projection maximale, le trajet de la canule et les points d'entrée.
Un traitement sûr nécessite une préparation en assurant des conditions d'environnement aseptiques et en fournissant un traitement prophylactique antibiotique et anti-inflammatoire.
Le choix des produits est également crucial pour obtenir des résultats durables et sûrs. J'utilise HYAcorp MLF1/2 de BioSCIENCE depuis neuf ans en raison de leur faible niveau de toxicité, de leurs caractéristiques rhéologiques spécifiques et de leurs deux gammes différentes de taille de particules qui permettent de répondre aux besoins de différents types de peau et de zones de fesses.